Notre région - La terre de nos ancêtres

Nos familles sont originaires du Nord de la France. Nos aïeux résidaient essentiellement dans 3 quartiers de l’ancienne Chatellenie de Lille, à savoir : les quartiers du Pévèle, du Carembault et du Mélantois.  Nous habitons à Seclin depuis 45 ans et, plus précisément dans le quartier du Burgault.

Si vous souhaitez obtenir des renseignements sur ces lieux, nous vous invitons à cliquer sur les  liens ci-dessous qui vous améneront sur le site du quartier du Burgault, le site de la ville de Seclin et un site qui vous fera découvrir notre Nord.

Pour bien connaître sa Région, il est essentiel de connaître son histoire.

Quand je dis qu’il faut connaître son histoire, il n’est pas réalisable de tout connaître, cependant quelques périodes et quelques faits historiques qui ont marqué notre pays sont à connaître car ils ont laissé des marques dans notre vie contemporaines.

Avant 2015, la France comptait 22 régions mais nos dirigeants technocrates de l’époque ont décidé de ramener le nombre de Région de 22 à 13. Le but soit-disant recherché, était de faire des économies d’échelles. Cependant des mauvaises langues sont allées jusqu’à dire qu’il fallait trouver des placards dorés pour les petits copains….D’ailleurs, en fait d’économie, cette mesure a fait exploser les dépenses car au lieu d’utiliser les anciens bureaux, ces nouveaux Présidents de Régions voulaient de nouveaux bâtiments, de nouveaux bureaux, de nouvelles secrétaires….et comme on conservait les anciens, ce beau programme a coûté une fortune et nous coûte encore aujourd’hui). Mais refermons cet aparté et rappelons qu’il y a peu, la Région du Nord couvrait les départements du Nord et du Pas-de-Calais. L’histoire de notre Région est commune avec celle de la Belgique. Cette terre qui a servit de champs de bataille pendant près de 1000 ans à toute l’Europe.

L’histoire de notre Région ne nous est connue qu’ à partir de l’époque où Jules César a envahi la Gaule en 52 avant JC. Pourquoi ? Parce que les gaulois ne nous avaient laissé aucun écrit.

On parle de La Gaule comme d’un pays ou d’un Etat, mais en fait c’était une Région qui couvrait une grande partie de la France et de la Belgique. Cette Région est  occupée par de très nombreux peuples. Jules César, dans ces écrits nous dit qu’il y en a environ 40 peules, mais en réalité il y en avait presque une centaine. Ces peuples ont en commun leur langue bien qu’il existait des particularités de langages dans chaque région de la Gaule.  Ce nom de Gaule nous vient des romains qui désignaient ainsi cette vaste contrée située au Nord et à l’Ouest de l’Italie. Cette région que les grecs appelaient Keltiké,  (Pays des Celtes) et qui s’étendait de l’océan  Atlantique à la mer noire. La Gaule avait pour limites naturelles l’océan Atlantique,  les Pyrénées,  la mer Méditerranée, les Alpes et le Rhin.

Ce pays est divisé en plusieurs grandes régions:

–   L’Aquitaine, située entre les Pyrénées et la Garonne et habitée par les Ibères

–  La Celtique, située entre la Garonne, la Seine  et la Marne  et habitée par les Celtes

–  La Belgique, située au Nord de la Seine et de la Marne, est habitée par un mélange de Celtes et  d’immigrants  Germains.

–  Quant à la Grande région du  Sud-Est de la Gaule, habitée par des Celtes et des Ligures, elle avait été  intégrée aux grandes civilisations de la Méditerranée bien avant le temps de la conquête  César.  Il faut se rappeler que depuis le VIe siècle avant J.-C., les Grecs de  Phocée  avaient fondé  Massilia, la ville de Marseille sur le littoral méditerranéen. Cette ville  devint très vite une république importante qui fit peut-être connaître aux Gaulois l’usage de l’alphabet et de la monnaie. Même sous la domination romaine, elle restera une république grecque, de même ses colonies  telle que Agde, Nice, Antibes,  Arles etc.

la Gaule sous Cesar

Les tribus germaniques, qui habitaient les pays de la rive droite du Rhin envahirent fréquemment la Gaule à partir du IIIe siècle avant JC

C’est ainsi que Jules César, appelé par les Gaulois pour les délivrer des bandes d’une puissante tribu germanique, les Suèves conduits par le roi Arioviste, en 58 av. J.-C., conquit toute la Gaule en huit ans.

Prospère pendant quatre siècles, la Gaule romaine tombe en décadence, comme tout l’empire, au cours du IVe siècle. Au Ve, elle est occupée par les Barbares, d’abord simples auxiliaires de l’Empire, que la force des choses rendit maîtres de la situation.

La Gaule est alors occupée par de nombreux peuples qui proviennent de vagues successives d’envahisseurs qui viennent du Nord et de l’Est.   Les Burgondes s’établissent dans la vallée du Rhône, les Goths dans la vallée de la Garonne. Cette première vague est bientôt suivie par les Vascons qui proviennent de la vallée supérieure de l’Ebre et vont envahirent la vallée de la Garonne et donner leur nom à la Gasconne, territoire de l’ancienne Aquitaine. Venant du Nord-Ouest, les Bretons insulaires fuyant les invasions irlandaises et saxonnes, occupèrent l’extrémité de la péninsule armoricaine où ils importèrent leur langue.

Les Germains s’installèrent à l’Est et au Nord tandis que les Souabes s’établirent en Alsace et en Helvétie.

Les derniers venus des peuples germaniques étaient les Francs.

Les plus actifs d’entre eux sont les Francs Ripuaires et Saliens. Les Ripuaires (ou Rhénans) s’étendaient sur la vallée Rhénane à la droite du Rhin. Les Saliens sont originaires du territoire hollandais. Ils occupent dès le  IVe siècle, les deux bords du Rhin jusqu’au nord de la France actuelle. Le chef des Francs Saliens,  Clodion-le-chevelu puis Mérovée (fils de la mer)  qui donna son nom à la 1ere dynastie Franc et enfin son fis Childeric  dont on a retrouvé le tombeau à Tournai,  étaient tous au service de l’Empire romain. Ces derniers avaient aidé les Romains d’Aetius à chasser Attila de Gaule. Une gigantesque bataille avait eu lieu aux Champs Catalauniques où les Huns furent battus. Childeric 1er succéda à Mérovée (son père ?) . Il mena tout d’abord une vie de débauche et fut chassé de son royaume. Rétabli quelques années plus tard, il aida les Romains d’Aegidius à chasser les Wisigoths.

A 15 ans,  Clovis est encore un jeune garçon imberbe lorsqu’il est hissé sur le pavois (bouclier) pour être proclamé roi des Francs à Tournai en 481. Le royaume est maigre et d’autres saliens contrôlent les régions voisines mais Clovis bénéficie de l’œuvre de son père Childeric. Quand il succède à son père, Clovis doit s’affirmer comme chef barbare face à ses rivaux. Le meilleur moyen sera la conquête. Il n’est pas géné par les Rhenans, trop occupé avec les alamans mais on ne sait pas comment il parvient à écarter les puissants Saliens établis près de Cambrai. Quoiqu’il en soit Clovis parviens à attaquer la vallée de la Somme et défait le Romain Syagrius à Soissons.

Après la prise de Soissons, le butin, comme le voulait l’usage, devait être partagé entre le roi et ses hommes. Or,  Clovis, voulant offrir un beau vase trouvé dans le pillage de Soissons à l’évêque de Reims, le plaça hors part. Cela mit en colère un de ses guerriers qui accusa publiquement  Clovis de tricherie, et selon la légende brisa le magnifique vase. Un an plus tard, le 1er mars 487,  lors d’une revue militaire,  Clovis reconnu le guerrier. Il lui reproche sa tenue négligée et lui jeta sa hache à terre, le guerrier se baissa pour la ramasser et  Clovis lui décocha un coup de francisque sur le crâne en disant : « Ainsi as-tu fait avec le vase de Soissons ». Des doutes  ont longtemps subsisté quant à la vérité de cette anecdote, cependant le vase de Soissons a bien existé. Il n’a pas été détruit comme le rapporte la légende, mais simplement « cabossé » car ce vase était en argent. Ce vase a ensuite été remis à St Rémi qui a demandé qu’à sa mort, ce vase soit fondu pour en faire des bougeoirs et des encensoirs.

Dans le Nord, on retrouve les premiers habitats mérovingiens, notamment dans le quartier du Burgault et dans le centre ville de Seclin aux abords d’un édifice de culte construit par St Eloi vers 650, à l’emplacement de la tombe d’un martyr-apôtre chrétien : Saint Piat. Saint-Piat est né en 222 après J.C., à Bénévento sur le territoire de la grande Grèce (l’Italie actuelle). Très jeune, notre Saint se dévoue à Dieu, au point de monter vers Rome pour y rencontrer le pape Fabien. Celui-ci lui demande d’évangéliser la Gaule du nom du Christ. Avec ses compagnons de route, Saint-Chrysole et Saint-Eubert, ils partent sur les voies romaines. Saint-Piat se sépare d’eux pour se rendre vers Tournai. Ce qu’il ne sait pas, c’est que l’empereur de Rome persécute les évêques. Le pape lui-même est emprisonné et périt dans sa cellule. Les Saints sont alors persécutés.

Notre Saint-Piat est arrêté, torturé avant de lui trancher le haut du crâne. La légende démarre. Saint-Piat marche de Tournai à Seclin en portant le haut de son crâne sur le chemin devenu ensuite très célèbre pour tous les pèlerins, randonneurs et cyclistes. Il s’effondre à Seclin. Ses fidèles font construire un mausolée au VIIème siècle qui deviendra ensuite une crypte au-dessous de l’église qui lui fut dédiée dès le XIème siècle. Église devenue « collégiale » en mémoire au collège de moines qui l’ont gardé durant 13 siècles.

Ce collège de chanoines organise la vénération des reliques, ce qui assurera à Seclin, une grande partie de sa prospérité durant le Moyen-Age. Ces chanoines finirent par avoir en leur possession la Seigneurie de Seclin, qu’ils ont conservée jusqu’au XVIe siecle date où ils l’ont vendue à Guislain de Haynin, premier représentant de la dynastie des seigneurs du Breucq 

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